Les pics de pollution font trop souvent la une des bulletins météo. Les activités humaines, dont le transport, produisent des gaz nocifs pour l’environnement, comme l’ozone, et des particules fines. En l’absence de vent, ces molécules stagnent sur une ville ou une région et les capteurs s’affolent. Les automobilistes ont une part de responsabilité dans le processus. Cependant, il existe plusieurs options pour réduire concrètement cet impact sur la qualité de l’air, avant, pendant et après un épisode de pollution, sans renoncer aux trajets indispensables.
Avant le pic de pollution : anticiper et moins polluer
La première astuce pour limiter l’impact de votre voiture sur la qualité de l’air, c’est de bien l’entretenir. Un véhicule régulièrement suivi pollue moins qu’un modèle laissé à l’abandon. Un moteur mal réglé, une huile vieillissante ou un filtre à particules encrassé peuvent faire exploser vos émissions sans que vous vous en rendiez compte.
Pour vous assurer que le vôtre est en bon état, nous vous recommandons chaleureusement d’opter pour une révision Éco Contrôle. Proposée par Norauto, cette vérification en profondeur vise à traquer tous les dysfonctionnements d’une voiture. Émissions des gaz polluants, encrassement du moteur, système d’injection, particules fines, ligne d’échappement : rien n’échappe à nos experts. À l’arrivée, vous retrouvez un véhicule aussi propre que possible, et vous pouvez réaliser des économies sur la consommation de carburant.

Lorsque la météo annonce un épisode de pollution, ou même avant cela, pensez toujours aux petits gestes écologiques. Évitez de prendre la voiture pour les trajets courts. Essayez les transports en commun ou le vélo quand vous n’êtes pas pressé… Ces attitudes peuvent avoir une grande importance si tout le monde les adopte. Prenez aussi rendez-vous pour votre prochaine vidange ou révision.
Pendant le pic de pollution : rouler autrement, c’est possible
Le taux de particules fines est au plus haut ? Suivez attentivement les consignes données par l’État ou votre commune et limitez le temps passé en extérieur.
Si vous n’avez pas d’autre choix que de prendre votre voiture, c’est le moment d’adapter votre conduite. Ayez le pied léger sur la pédale d’accélérateur comme sur celle de frein. Essayez de conserver une vitesse régulière et de limiter les à-coups. En plus d’épargner vos plaquettes, vous réduisez les émissions et économisez du carburant. Vous pouvez également verser un additif pour carburant dans votre réservoir quand vous faites le plein. Ces produits sont spécialement conçus pour diminuer votre consommation de carburant et assurer la bonne santé du moteur.
Pour votre santé, pensez aussi à l’air que vous respirez au volant. Interrogé par France Bleu, le docteur Gérald Kierzek indique que l’air à l’intérieur d’une voiture peut être jusqu’à 15 fois plus pollué que l’air extérieur. Pour conserver une atmosphère saine, veillez à la propreté de votre filtre à particules et de votre filtre d’habitacle. Les ateliers Norauto peuvent s’en charger pour vous.
Enfin, sachez qu’un moteur chaud pollue moins qu’un moteur froid – si vous avez un véhicule thermique. Alors, plutôt que de multiplier les courts trajets avec des arrêts fréquents, regroupez vos déplacements.
Après le pic de pollution : faire le point, et faire mieux
Une fois l’alerte passée, tout rentre dans l’ordre. Pas si vite. Ce qui est invisible à l’œil nu reste parfois bien accroché sous le capot. C’est le bon moment pour programmer un petit check-up de votre véhicule, surtout si cela fait quelque temps que cela n’a pas été fait. Après une période de forte pollution, une révision ou un simple éco-entretien peut vous permettre de retrouver un véhicule impeccable. En effet, l’air saturé peut encrasser plus vite les composants du moteur, les capteurs ou les filtres.
Il est aussi pertinent de surveiller votre consommation. Une voiture qui consomme plus que d’habitude peut avoir un petit souci d’injection, une vanne EGR fatiguée ou un filtre bouché. Tous ces éléments ont un impact direct sur les émissions.
Comment améliorer l’air intérieur d’une voiture ?
Dans l’habitacle, la pollution de l’air a deux sources : les polluants émis par les matériaux intérieurs, comme les composés de plastique ou de colle, et les irritants extérieurs qui pénètrent dans le véhicule. C’est ce type de pollution qui est le plus à craindre lors d’un pic d’alerte. Le taux de particules fines, d’oxyde d’azote ou encore de monoxyde de carbone peut grimper en flèche lorsque vous roulez dans des tunnels, qu’il fait très chaud ou que vous êtes nombreux sur les routes.
Pour retrouver un air frais et sain, pensez à aérer régulièrement votre voiture. Lorsque vous stationnez au grand air, dans votre jardin par exemple, laissez les portes ouvertes 2 à 3 minutes pour créer un courant d’air. Nettoyez l’intérieur de votre véhicule pour retirer les particules en suspension et changez le filtre d’habitacle tous les 15 000 km environ. Si vous roulez souvent dans les bouchons, essayez de conserver une distance de sécurité plus importante avec le véhicule qui vous précède et activez le recyclage de l’air ambiant pour limiter l’entrée des particules.

Tous alliés contre la pollution
Norauto s’engage au quotidien pour une mobilité plus responsable. Cela passe par la révision Éco Contrôle, mais également par une gamme complète de produits pour limiter les émissions polluantes : nettoyants moteurs, additifs éco performants, filtres à particules de qualité, huiles de moteur basse viscosité pour une réduction de la consommation… Chaque détail compte.
Nos experts des centres Norauto sont aussi là pour vous conseiller : quel filtre changer, quand, comment entretenir votre ligne d’échappement, ou tout simplement comment prolonger la vie de votre véhicule tout en réduisant son empreinte environnementale ? Et parce que tout le monde ne peut pas passer à l’électrique du jour au lendemain, nous accompagnons chaque automobiliste à son rythme, avec des solutions concrètes, accessibles et efficaces.
Face aux pics de pollution qui se multiplient chaque année, il n’y a pas de petit geste. Chaque comportement compte. Choisir de faire entretenir sa voiture, adopter une conduite souple, limiter l’usage des moteurs à froid, vérifier ses filtres : ce sont autant d’actions qui participent à la réduction de la pollution à l’échelle collective.